La décoration des poteries et faïences de Saint-Jean la Poterie

A partir de 1943 des motifs apparaissent sur les poteries en terre rouge, grise ou blanche.

A partir de 1949, c’est le début du succès de la fabrique de faïences peintes avec des motifs travaillés et colorés et des motifs bretons…

Histoire des potières

Les femmes tournaient sur un tour à bâton pour faire « monter » la poterie. On les appelle les « Potiantes » ; ce sont les femmes uniquement qui travaillent la terre et non les hommes. Le travail est difficile. Les maisons sont petites, avec une seule pièce dans laquelle se trouvent le tour, le tas d’argile, les poteries, les meubles, le lit…

La fête des Lises et du land ’art.

C’est une grande fête pour célébrer la poterie avec plein d’œuvres. Quelques écoles autour de Saint-Jean la Poterie ont participé au land’art. Il y avait les écoles de St-Jean, de Rieux, d’Allaire, la classe de 5A du collège, et une classe ULIS de Pipriac.

L’atelier de décoration de faïence

Au Patiau, Sophie, la potière, tourne le patiau (boule d’argile) pour fabriquer des bols. Dès que tout est fini, elle les met à sécher.

Ensuite, des femmes dessinent au crayon à papier les motifs sur les poteries puis peignent avec des pinceaux en poils d’écureuil ou de martre. Elles travaillent avec soin.

Le four de Saint-Jean la Poterie

Le four de Saint-Jean est chauffé uniquement avec des aiguilles de pin. Il doit atteindre une température de presque 1000°. On peut placer 150 poteries sur les rayons du four. Il faut les recouvrir de tessons par-dessus. La cuisson dure une heure et demie. Les poteries de Saint-Jean sont surtout des poteries utilitaires pour cuire ou conserver les aliments.